Merci à toutes et tous d’être présents aujourd’hui.
Donc quelques mots pour voir un peu comment on va organiser cette campagne.
Alors déjà un premier point. Traditionnellement une élection présidentielle en France, outre le fait qu’elle est destinée à choisir un chef d’État, elle est aussi principalement dédiée à fixer un cap, à tracer les lignes.
Et puis là cette année, force est de constater qu’il n’en est rien…
Alors outre le fait qu’Emmanuel Macron a été réélu, soit dit en passant, qui pouvait en douter au soir du premier tour ? Personne !
Donc outre le fait que Manuel Macron a été réélu, la plus grande incertitude règne actuellement sur le champ politique.
Quel va être son premier ministre ? Du reste, on voit bien qu’il repousse encore l’échéance au 14 mai. Et puis surtout quelles vont être les priorités du prochain quinquennat ?
Nul n’en sait rien tant Emmanuel Macron a dit tout au premier tour et son contraire au second tour !
Alors face à cette incertitude on sait une chose, c’est que l’environnement général dans notre pays, est empreint, au mieux d’une colère, une colère qui se manifeste par l’abstention et qui s’est manifestée par les 53 % de nos concitoyens qui se sont prononcés pour un vote contestataire. Et puis il y a aussi tous les abstentionnistes.
Alors quelques mots sur cette présidentielle qui bien évidemment s’est mal passée pour nous, victimes que nous sommes de plusieurs choses tout d’abord le vote utile
- Ceux qui avaient peur du vote extrême se sont réfugiés sur Monsieur Macron,
- Ceux qui ne voulaient pas d’une élimination de la droite se sont portés directement sur Marine Le Pen, etc.
Mais surtout on paye aussi le fait que notre droite n’a pas su parler à notre cœur électoral, c’est-à-dire à la France qui travaille, à la France qui investit, à la France qui a travaillé, puisque pendant trop d’années nous avons succombé finalement à une espèce de pseudo gauche.
Jeudi dernier David Lisnard a écrit un beau papier dans le Figaro, une belle interview plutôt, le maire de Cannes est le président des maires de France, et David Lisnard dit : « Il faut mettre fin aux 40 ans de social étatisme. » Et c’est ça la vérité.
C’est comme ça depuis 1980 à l’exception du gouvernement de cohabitation de 86-88. La droite française n’a pas eu le courage ou la lucidité de tourner la page du modèle social, du modèle dans lequel nous sommes et qui est fait de quoi ? De beaucoup de dépenses publiques, de beaucoup d’impôts et de beaucoup de dettes.
Moyennant quoi, comme Laetitia Strauch-Bonart l’écrit dans son dernier ouvrage, finalement tout le monde est mécontent parce qu’on paye beaucoup et on constatera de toute façon que le système ne nous donnera jamais à la hauteur de ce qu’on a donné. Donc ça ne peut que créer du mécontentement.
Une fois qu’on a dit ça, si on est là aujourd’hui tous ensemble comme Adrien l’était hier à Mehun et que Bénédicte le sera à Saint Amand, c’est qu’on a l’espoir à la fois de tourner une page, et puis à la fois justement d’offrir une alternative.
Les grandes règles on les connait, qu’est-ce qu’il faut faire pour notre pays, pour notre circonscription, pour notre département ?
- Premièrement, c’est mettre fin à cette bureaucratie, cette bureaucratie qui étouffe notre économie, qui atrophie la justice qui empêche les hôpitaux de fonctionner. On a vu avec la COVID-19,
- C’est aussi et peut-être surtout baisser les taxes et les impôts et ça, ça sera la première mesure concrète pour retrouver du pouvoir d’achat.
- Troisième piste c’est donner une véritable autonomie à nos villes et à nos villages.
À la crise COVID, on l’a vu, grâce à quels intervenants est-ce qu’on a pu avoir des masques, c’est grâce aux élus, aux présidents de communautés communes comme à Aubigny et ailleurs. Certains se sont pris en main pour offrir des services de première nécessité aux français.
Donc moins de bureaucratie, moins de taxes, moins d’impôts plus d’autonomie pour nos villes et nos villages.
Alors pour obtenir ça, eh bien va falloir se retrousser les manches parce que comme je vous l’ai déjà dit il y a quelques semaines, ça va être tout sauf une balade de santé. On n’est pas favoris, il faut en avoir conscience.
Mais cela étant, quand on songe qu’Emmanuel Macron n’a pas été élu sur son projet mais sur le rejet de Marine Le Pen, tous les espoirs nous sont permis,
C’est-à-dire que quand on fait de la politique, et Adrien l’a bien dit hier. « Faire de la politique, c’est être au service non pas des territoires, ça ça ne veut rien dire, c’est être au service des habitants des villes et des villages, pour être à leur service. »
Il faut leur parler, il faut les écouter, il ne faut pas venir avec des idées préconçues, comme ça, en essayant de plaquer sur eux ce qu’on voudrait faire.
Au contraire, il faut être humble et se dire que toute personne a quelque chose à nous apporter.
C’est en retrouvant le contact avec nos concitoyens qu’on espèrera leur donner confiance.
Lisnard, toujours dans son papier a dit : « Il y a trois grandes règles pour offrir une véritable alternative : »
- La première c’est redonner la prospérité, la prospérité passera par la croissance économique et c’est elle qui sortira certains de nos concitoyens de la pauvreté.
- La deuxième c’est l’ordre. Il n’est pas normal dans notre pays, dans certains de nos quartiers, et il n’y a pas besoin d’aller très loin, que ce soit les malfrats qui fassent la loi. Donc là, on doit régner dans la rue.
- Et puis surtout il faut qu’on ait une nation unifiée, parce que c’est elle qui nous rassemble.
Voilà, merci de votre attention et puis bon courage à tous.
David Dallois
Permanence : 7 boulevard de la République, à Bourges, le 30 avril 2022.
D’accord à 200%. Jusqu’au bout !