Stigmatiser une minorité pour décrédibiliser l’ensemble, ça suffit !
Publication n°3 : Le mouvement des Gilets Jaunes
Le mouvement des Gilets Jaunes a marqué le premier quinquennat de l’Emmanuel Macron. Le gouvernement (et les médias) ont souvent mis la lumière sur les violences exercées par les Gilets Jaunes, faisant ainsi oublier les revendications premières du mouvement. Deux choses pourtant bien distinctes :
Les violences exercées par la minorité des Gilets Jaunes sont plus que condamnables et totalement indignes de la France.
Les revendications de la majorité pacifiste doivent néanmoins nous interpeler car elles sont les marqueurs d’une époque grippée, d’une époque d’injustices sociales, d’une époque où les travailleurs « pauvres », où nos retraités, nos agriculteurs, nos ouvriers ne disposent pas des revenus suffisants pour vivre décemment et répondre à leurs besoins primaires.
Aussi, je dresse trois constats :
- Parler des violences minoritaires pour décrédibiliser les revendications originelles, c’était le choix de la facilité et de l’esquive ;
- Prendre des mesures aurait été le choix du courage et de la « prise en compte » des réels problèmes du quotidien ;
- Par ailleurs, on attend toujours la synthèse et les conséquences effectives du Grand Débat de 2019 (promesse non tenue ou écran de fumée pour détourner l’attention, j’avoue que j’hésite moi-même entre ces 2 explications…)
Ainsi, revenons enfin à trois fondamentaux :
- Le travail
- Le mérite
- Le pouvoir d’achat
Fidèlement, David Dallois.