Chères adhérentes, chers adhérents,
I – Notre président Christian Jacob a résumé la situation : « C’est aux militants que revient le choix du candidat de la présidentielle avec comme seul objectif de choisir celui ou celle qui incarnera l’alternance à Emmanuel Macron. »
Pour rappel, le scrutin de désignation de notre candidat à la présidence de la République aura lieu :
- Les mercredi 1er et jeudi 2 décembre 2021 pour le premier tour ;
- Les vendredi 3 et samedi 4 décembre 2021 pour le second tour.
ATTENTION : Seuls, les adhérents à jour de cotisations au 15 novembre 2021 pourront participer à ce Congrès dématérialisé. D’ici là, nous devons profiter de l’occasion pour faire adhérer nos amis et les membres de notre famille.
Vu les délais, il est préférable de le faire par internet : https://republicains.fr en nous informant concomitamment pour que notre trésorier Thierry Poisle puisse suivre l’évolution des cotisations.
Pour l’heure, les candidats en lice sont : Michel Barnier, Xavier Bertrand, Eric Ciotti, Philippe Juvin, Denis Payre et Valérie Pécresse. La liste définitive des candidats sera arrêtée le 4 novembre prochain.
Quel que soit notre favori ou favorite, la droite ne pourra gagner qu’unie et que si elle est capable de s’adresser à tous les Français.
II – Édouard Philippe a lancé son propre parti politique baptisé « Horizons » le samedi 9 octobre dernier. Tant par son passé politique chez les LR que sa position de personnalité politique la plus populaire du moment, son initiative ne peut nous laisser indifférente et peut même être redoutée.
Pour autant, son parti qui se positionne au centre-droit de l’échiquier politique est dans une situation paradoxale. En effet, il n’est pas besoin d’être grand clerc pour déceler que sa mission est d’attirer de nouveaux électeurs issus de la droite pour favoriser la réélection d’Emmanuel Macron.
De surcroît, la logique de la Vème République et du scrutin majoritaire place Édouard Philippe dans une dépendance étroite au chef de l’État. Pour exister et peser, ce dernier devra constituer une force politique présente au sein de la prochaine Assemblée Nationale. Mais cette dernière ne pourra émerger qu’avec « la bienveillance » de LREM qui lui concèdera, ou pas, un quota de circonscriptions. A mes yeux, et quelles que soient les qualités personnelles d’Édouard Philippe, ce mouvement est davantage cantonné à une force d’appoint qu’à un rôle de premier plan.
A la fin de son allocution le 11 octobre, Édouard Philippe a livré « une ligne claire » à ses troupes : « Ordre dans les comptes, ordre dans la rue ». On ne peut évidemment qu’acquiescer… même si la réussite dans ces domaines durant son passage à Matignon ne saute pas aux yeux …
III – Christian Jacob le souligne dans son entretien donné au Figaro le 14 octobre : « Emmanuel Macron n’a pas été capable de porter une réforme de structure en quatre ans. Il fait campagne avec le chéquier des Français ».
Il est indéniable que depuis 2017, Emmanuel Macron n’a engagé aucune réforme de l’État et n’a réalisé aucune économie substantielle, alors qu’il s’était engagé à réduire de 60 milliards d’euros la dépense publique.
Aujourd’hui, la dette publique avoisinant désormais 3 000 milliards d’euros, Emmanuel Macron n’a, ni de près ni de loin, endigué l’une des faiblesses françaises. Jamais les dépenses publiques n’ont été à ce point hors de contrôle, et ce avant la crise du Covid.
Justement, la part de la dette due à la pandémie est de 450 milliards d’euros. Or, nous ne sommes pas sortis de la crise COVID 19. Certes, ces derniers mois, la croissance est très forte mais ce n’est qu’un rattrapage. Ne cédons pas aux sirènes de ceux qui souhaiteront augmenter les impôts. Souvenons-nous qu’en 1995 et 2012, avec les meilleures intentions du monde (celles de baisser les déficits publics), les augmentations d’impôts ont cassé la croissance.
Au contraire, nous aurons besoin d’une croissance vigoureuse, voire d’une hyper croissance, pour s’extirper du piège de la dette et répondre à la question du pouvoir d’achat qui taraude nombre de nos concitoyens. Cela passera par tordre le cou aux fausses solutions et vraies inepties promues par beaucoup d’écologistes : celles de la décroissance qui ne peut entrainer qu’appauvrissement et révoltes. Un seul exemple : la transition énergétique qui frappe de plein fouet les plus modestes.
A cet égard, les prochaines échéances seront décisives tant, comme le souligne Bruno Retailleau, l’écologie n’est trop souvent que le prête-nom de délires gauchistes. Comme pour toute bataille intellectuelle, il est primordial de bien connaitre son adversaire et de démasquer les faux-semblants.
Je reste à votre disposition pour toutes questions ou suggestions relatives à l’organisation et aux actions de notre mouvement. Pour ce faire, je vous invite à prendre contact auprès de la permanence de Bourges autant que de besoin (Courriel : lesrepublicains18@free.fr ou tel : 02.48.50.61.61.).
David DALLOIS
PRÉSIDENT