Les élections législatives 2022 ont rendu leur verdict dimanche dernier.
Justine et moi remercions les électeurs qui nous ont fait confiance et tous ceux qui nous ont accompagnés et soutenus durant cette campagne. Nous avons fait au mieux pour promouvoir nos idées, défendre nos villes et nos villages ainsi que leurs habitants.
Dans notre circonscription, François Cormier-Bouligeon remporte l’élection avec un score de 57,14 % face à Alex Charpentier.
Sur le plan national, comme l’écrit Jérôme Fourquet, « la France va être très difficile à gouverner ». Emmanuel Macron, avec 245 députés, n’a pas de majorité et est désormais coincé entre NUPES et le Rassemblement National. Il paie cash ses ambiguïtés et errements tactiques visant à ménager, tour à tour, ces tendances politiques pour anéantir la gauche et la droite classique. Arroseur arrosé, triste bilan… et surtout mauvais présage pour notre pays.
Au-delà des résultats, il est regrettable que les sujets de fond aient été escamotés lors des élections présidentielles et législatives.
Rappelons brièvement la situation financière dans laquelle se trouve la France :
- Dettes publiques : 2 900 milliards d’euros (1 700 milliards en 2012).
- Des impôts, taxes et cotisations qui flirtent avec les 45 % du PIB (parmi les plus élevés du monde).
- Un budget de l’État en déficit depuis plus de 45 ans.
- Un déficit du commerce extérieur de l’ordre de 100 milliards d’euros.
- Un manque de compétitivité qui nous classe au 23ème rang mondial en richesse par habitant (18ème en 2012).
- Des services entiers qui sont à l’agonie : hôpital public, désertification médicale, laxisme sécuritaire, judiciaire et migratoire, etc… et des collectivités locales qui pourraient bien être asphyxiées financièrement.
Certes, cette situation ne date pas d’hier et ses causes sont aussi diverses que profondes. Quoi qu’il en soit, cela illustre un net décrochage de notre pays qui ne peut conduire qu’à une baisse du niveau de vie des Français.
Somme toute, peu importe, les responsabilités passées respectives. En revanche, il devient urgent de corriger le tir et de mettre fin aux dernières décennies de social-étatisme dépensier et infantilisant. A défaut, la situation sociale deviendra explosive.
De surcroît, nul ne sait où souhaite nous conduire Emmanuel Macron tant ce dernier s’est complu dans le flou durant ces deux campagnes. Le sait-il lui-même ? Sur aucun sujet, nous n’avons connaissance de lignes claires ou de cap. Ce n’est pas rassurant.
Au terme de ce marathon électoral 2022, deux conclusions émergent :
Une grande majorité de personnes en ont ras le bol de travailler pour financer un système qui permet à d’autres de ne rien faire pendant des années (Rappelons que le Cher compte 24 000 demandeurs d’emploi).
L’inflation pourrait, malheureusement, continuer à s’emballer dans les semaines à venir. C’est la facture à payer du célèbre « quoi qu’il en coûte ». Lorsque l’on injecte à outrance des liquidités, l’inflation est au rendez-vous… avec à la clé moins de pouvoir d’achat.
Nous nous rassurerons en songeant que dans la vie… le pire n’est jamais certain… Dieu merci !
En cette fin juin, je vous souhaite un bel été.
David