Chères adhérentes, chers adhérents,
I – Le 29 octobre dernier, Emmanuel Macron annonçait le second confinement du pays, avec son cortège d’incohérences, d’incantations, d’inventions administratives de toutes sortes. N’étant pas virologue, je me garderai bien d’émettre le moindre pronostic sur les effets – à long terme et systémiques– d’une mise sous cloche de la société française. Nous ne saurons jamais si la droite ou la gauche aurait fait mieux dans une telle situation.
En revanche, ce que nous constatons, ceux sont les valses-hésitations permanentes de l’exécutif, l’inexpérience de bien des membres du gouvernement et surtout une politique sanitaire qui n’est pas à la hauteur du montant acquitté par les Français en impôts et cotisations sociales. Il est révoltant qu’un pays qui figure parmi ceux ayant les plus hauts prélèvements obligatoires de la planète n’ait que 4 000 lits de réanimation. Ne pas vouloir remettre à plat ce système et dans le même temps, déplorer les 20 malheureux lits dans le Cher, revient à verser des larmes de crocodiles pour se donner bonne conscience.
Ce que nous constatons également, c’est l’argent public créé ex-nihilo pour financer ce second arrêt sur image du pays. Plus exactement, la Banque Centrale Européenne rachète des dettes publiques et privées ou dit autrement fait tourner sa planche à billets. « L’Europe du père Noël » comme l’écrit Alain Madelin …Toujours est-il que les 400 milliards d’euros dépensés par les pouvoirs publics français pour faire face à la crise du Covid-19 ont de quoi donner le tournis.
Certes, cette levée de fonds est réalisée à des taux d’intérêts extrêmement faibles voire négatifs. Outre qu’il s’agit d’une hérésie économique (le temps à nécessairement un coût…), ceci peut nous faire rentrer dans une sorte de « Japonisation » durable de l’économie. Des taux bas qui conduisent à une croissance économique nulle qui elle-même génère pauvreté. Avec à la clé, des bataillons entiers de révoltés qui viendront renforcer les rangs de Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen comme catalyseurs de la révolte sociale … Belles perspectives ! Nous y reviendrons dans une prochaine lettre.
II – Les élections aux USA ont (presque et sous réserve de recours judiciaire) livré leur verdict : Joe Biden sera le 46ème Président des États-Unis. Est-ce une bonne nouvelle pour la France ? Rien n’est moins sûr. J’ai déjà eu l’occasion de dire mon opposition aux velléités protectionnistes et isolationnistes de Donald Trump. Pour ceux qui le souhaitent, nous pouvons faire parvenir par courriel le très bon article (Cf. Le monde que l’Amérique a fait et que Trump veut défaire) du néo-conservateur Robert Kagan opposé à la stratégie risquée « de l’Amérique d’abord » du président sortant.
Pour autant, sans nier ses outrances et provocations, n’oublions pas que Donald Trump nous a ouvert les yeux sur le rouleau compresseur Chinois. Face à un tel « partenaire », ayons à l’esprit qu’un Franklin Roosevelt affaibli par la maladie à Yalta ou qu’un Jimmy Carter naïf face à l’Iran et l’URSS ont, in fine, coûté cher aux nations Européennes. Pour être clair, Joe Biden est loin d’offrir les garanties d’être un contrepoids face aux Etats qui ne respectent pas les libertés individuelles (Chine, Russie, Corée du Nord, Turquie, Syrie, etc…) et face au terrorisme Islamiste.
III – Le 30 octobre dernier, Rémy Pointereau, Jean-Pierre Bonneville et moi-même avons eu une longue réunion en visio avec Christian Jacob. Nous remercions chaleureusement notre Président pour le temps qu’il nous a accordé. Celle-ci fut l’occasion de procéder à un tour d’horizon des différentes échéances à venir (Départementales, Régionales et Présidentielles). Ce dernier nous a confirmé que Guillaume Peltier devrait être tête de liste aux élections régionales. Puis, nous avons débriefé cette réunion en Bureau Fédéral le 6 novembre dernier. Quelques semaines auparavant (le jeudi 22 octobre), le Bureau avait passé en revue l’ensemble des cantons en vue des prochaines élections : candidats sortants, personnes pressenties, situations favorables ou défavorables. N’en doutons pas, ces élections ne seront pas une sinécure et conserver la majorité Départementale exigera un travail d’équipe. En un mot, chacun devra y mettre du sien.
Pierre-Marie Delrieu accepte d’assumer la fonction de « Responsable des Jeunes et jeunes actifs » en remplacement de Jérémy Epinette qui restera membre du Bureau. Cette candidature sera ratifiée par nos instances locales dès que possible. Je vous remercie de lui apporter toute l’aide que vous
pourrez dans l’accomplissement de sa tâche. Par exemple, si vous connaissez de jeunes personnes ayant une appétence pour « la chose publique », n’hésitez pas à en informer Pierre-Marie (pierremarie.delrieu@gmail.com).
Cette année, la crise sanitaire ne nous permettra pas d’organiser notre traditionnelle Assemblée Générale qui est l’occasion notamment de présenter la situation financière de la Fédération. À défaut de pouvoir vous réunir, je porte à votre connaissance que l’exercice 2019 s’est soldé par un excédent de 1 113 euros et je remercie notre trésorier Thierry Poisle pour la bonne tenue de nos comptes.
Ces bons résultats ne doivent pas occulter nos difficultés actuelles : 2020 est une très mauvaise année en termes de renouvellement d’adhésions. En début d’année 2021, Jean-Pierre Bonneville et moi-même vous enverront un courrier de renouvellement de votre cotisation. Nous comptons sur vous pour demeurer membre de notre mouvement.
Je termine cette lettre en souhaitant que tout aille bien pour vous et en rappelant la mémoire de trois de nos adhérents et amis décédés récemment : Jean-Paul Chavanaz, Olivier Desmier de Chenon (Maire de Mery es bois 2000-2008), Jacques Lafitte (Président la Banque Alimentaire du Cher).
Je reste à votre disposition pour toutes questions ou suggestions relatives à l’organisation et aux actions de notre mouvement. Pour ce faire, je vous invite à prendre contact auprès de la permanence de Bourges autant que de besoin (Courriel : lesrepublicains18@free.fr ou tel : 02.48.50.61.61.)
David DALLOIS
PRÉSIDENT